Cheveux ►Noir
Yeux ►Turquoise
Taille ►1m68
Poids ►61 kg

Maldoror est ce qu'on pourrait appeler... un sale gosse. Il n'a pas de troubles mentaux à proprement parlé, mais cela ne l’empêche pas d'être parfaitement instable. Tous les défauts de caractères peuvent sans doute lui être, d'une manière ou d'une autre, reprochés. C'est un adolescent dans une rébellion constante : égocentrique, narcissique, paranoïaque, arrogant et orgueilleux. Cependant tout ceci n'est évidement qu'une forme de défense, non pas pour camoufler des failles émotionnelles tel un héros tragique, mais pour protéger ce qui est le plus important à ses yeux : la liberté, l'indépendance, et surtout, la libre-pensée. Voilà ce qui rend réellement Maldoror inapte à s'intégrer à la société : le refus constant de toute forme de soumission, de redevance ou de compromis. De plus, il n'a aucune conscience, ou aucun intérêt, pour les conventions et les conséquences, ce qui fait de lui un être inadapté à la vie en communauté.
Cependant, c'est aussi un grand sensible, plus intéressé par les Arts que par les Hommes. Il maîtrise l'art des mots et du phrasé comme peu de gens en sont capable et s'adonne donc à la poésie dès que la situation le permet et dès qu'on le laisse suffisamment tranquille pour qu'il le puisse. Il est également un grand mélomane et dessinateur bien que son amour premier reste pour la littérature et le théâtre. Cette sensibilité implique par ailleurs une humeur souvent difficile à cerner, constamment changeante et toujours extrême. Maldoror est un jeune homme versatile, excessif et lunatique.
Il faut également ajouter que sa violence ne se cantonne pas qu'à son caractère mais aussi à comportement. S'il n'en a pas l'air, de par sa petite taille, l'adolescent sait se défendre et se servir de son environnement et de lui-même pour tirer le meilleur de chaque situation. Ce n'est pas une brute épaisse, mais c'est un garçon vif et roublard. La vengeance peut aussi bien être un plat qui se mange froid, assaisonné d'un vif coup dans les parties intimes, ou chaud, accompagné de complots et projets retorses. Et autant dire que Maldoror Darkins ne résiste jamais à une bonne provocation...
Pour résumer, Maldoror a sans doute la plus part des défauts envisageables et bien peu de qualité. Si ce n'est une. Il n'est jamais hypocrite.

Maldoror est le dernier né d'une mère femme au foyer et d'un père évêque anglican. Il a également un frère aîné et  cinq grandes sœurs. Il passa sa jeune enfance à Aberdeen, dans un logement attenant à la cathédrale d'où son père tenait l’évêché. Il fut ensuite envoyé dans un prestigieux pensionnat religieux londonien. Là-bas, il reçu une solide instruction, mais surtout une éducation intransigeante. Cette dernière fut inculquée à l'aide d'une très lourde discipline à laquelle il devait être soumis à l'école comme à la maison, dans le respect des préceptes divins et de la hiérarchie patriarcale. C'est vers l'âge d'une dizaine d'année que les problèmes comportementaux commencèrent à apparaître. Petit à petit, le garçon se mit à s'opposer à ses professeurs et parents et à faire preuve d'athéisme, s'attirant sur lui une intention et une fermeté d'autant plus féroce, le poussant toujours plus loin dans son besoin de révolte. Ainsi, Maldoror connu une ascension dans la violence et passa de la simple insolence à la violence physique, aux abus de substances illicites et aux fugues à répétitions. Cependant, les forts liens amicaux qu'entretenaient le directeur du pensionnat et l'évêque Darkins permirent à son dernier fils de ne pas se faire expulser de l'école jusqu'à ses seize ans.
Alors, il s'était engagé dans une relation amoureuse avec l'assistant d'un des professeurs, de cinq ans sont aîné. Quand son père l'apprit, il le fit immédiatement rentrer à Aberdeen et lui annonça qu'il partirait dès le lendemain pour une école militaire à l'autre bout du pays. Maldoror apprit le soir même que l’assistant duquel il était tombé amoureux avait été retrouvé pendu dans la chapelle. Quelques heures plus tard, au milieu de la nuit, Maldoror mit feu à la sacristie de la cathédrale d'Aberdeen.
Et le voilà, après de longs mois de procés, de garde-à-vu, et de prisons, Maldoror, se dressant, du haut de ses dix-sept ans, devant les portes du foyer où le juge l'avait finalement placé. Son soi-disant dernier espoir... Pff.