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 I'll care about you ~

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AuteurMessage
Iris A. SpringstonPersonnel
Iris A. Springston
Emploi/Etude : Médecin scolaire
Date d'inscription : 02/09/2016
Messages : 12

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MessageSujet: I'll care about you ~    I'll care about you ~  Icon_minitimeSam 3 Sep - 21:46


Iris A. Springston

Informations
◄ Nom ►
Springston
◄ Prénom ►
Iris Anaëlle
◄ Âge ►
22 ans
◄ Nationalité ►
Française
◄ Orientation ►
Bisexuelle
◄ Groupe ►
Personnel
◄ Métier/Etudes ►
Médecin
◄ Particularité ►
Ici
Irl
◄ Pseudo ►
PopCorn du Ghetto
◄ Où nous as-tu trouvé ? ►
Devine !
◄ Avis ? ►
c'est bien beau !
◄ Avatar ►
Anastasia de "Idole Master"
◄ Code du règlement ►
Validé  par Moé ♫

Description
Cheveux ► Sa tignasse est coupée assez court et est de couleur blonde platine.
Yeux ► En amande, de couleur bleu, tirant parfois vers le gris. Ils donnent un air doux à son visage.
Taille ► Elle mesure 1m55 ce qui fait d'elle une petite demoiselle, mais elle n'est guère complexée par sa taille. D'ailleurs, elle ne met que rarement des chaussures à talon !
Poids ► On ne demande pas son poids à une dame voyons ! Cela dit, elle pèse 45 kilos, bande de petits curieux.

Toujours souriante et chaleureuse, Iris en est presque le stéréotype même que l'on peut avoir d'une infirmière. La médecin fait, effectivement, plutôt penser à une infirmière attentive, douce et délicate. Très à l'écoute des autres, elle peut passer des heures à discuter avec ses collègues ou avec des pensionnaires si elle sent que ceux-ci en ont besoin. Elle est aussi particulièrement sensible et peut très vite être touchée par la souffrance des autres. Néanmoins, lorsqu'elle travaille, elle sait garder une attitude toujours très professionnelle en se montrant attentive et rassurante, mais sans laisser transparaître ses émotions réelles.

La demoiselle a un très grand sens de l’humour. Ainsi, il est très facile de la faire rire et, ce, même dans des situations où le rire n’est pas forcément très indiqué. En effet, il pourrait très bien arriver qu’un jeune soit en train de se faire sermonner et que la médecin trouve la situation tellement ridicule qu’elle se retranche dans son coin, la tête baissée, pour rire discrètement.

La vie lui a appris à ne pas trop dramatiser et à prendre les choses comme elle vienne. C’est une bonne-vivante. Elle essaiera toujours de se montrer optimiste et de voir les choses positives dans des situations ou tout semble perdu d’avance. De plus, elle tentera toujours d’encourager les autres à se dépasser et à ne pas se laisser rouler dessus par le gros 4x4 de la vie quand celui-ci arrive à toute vitesse, fonçant droit sur vous.

Ayant travaillé pour l’armée, la jeune femme est très sportive. Elle pratique l’équitation, la course à pied et la randonnée. Elle ne prétend pas avoir un niveau olympique et elle n’essaie pas d’établir des records. Elle pratique uniquement pour rester en forme et pour se divertir. Elle aime aussi la musique (elle joue du piano depuis l’âge de 6 ans) et le dessin, même s'il semblait que le dessin, lui, ne l’aime pas.

Cependant, si la demoiselle a de nombreuses qualités, elle a aussi quelques défauts. Elle ne supporte pas de parler de l’époque où sa maman est morte, car elle se sent honteuse d’avoir pu être dans un état d’esprit aussi misérable. Elle part du principe que l’apparence et l’image qu’elle donne d’elle est très importante et qu’elle doit plaire aux gens qui l’entourent.
Son côté trop sensible fait qu’elle se retrouve, souvent, à porter les problèmes des autres sans oser parler de ses propres problèmes. Ainsi, elle passe de nombreuses nuits à ne pas dormir, car des nombreuses images la hantent.

Histoire
Cher Journal, mon nom est Iris Anaëlle Springston. Aujourd'hui, j'ai 10 ans et tu fais partie des cadeaux que j'ai reçus de la part de ma famille. J'ai vraiment été gâtée cette année ! J'ai reçu des poupées, des vêtements, des jeux en tous genre, et même de l'argent ! Ça me fait vraiment plaisir de voir que toutes ces personnes ont pensé à moi, mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser. En effet, malgré tout ces beaux cadeaux, il n'y a que toi qui me donnes envie en ce moment.

En fait, il y a bien une raison pour que tu me sois si précieux. Ce n'est pas ton apparence. Tu es un cahier tout ce qui a de plus normal si ce n'est que mon nom a été gravé sur la doublure en lettre dorée. Mais ce n'est pas cette fantaisie qui te rend si important à mes yeux. La vérité, c'est que ton importance te vient de la personne qui t'a offert à moi : ma Chère Maman.

Comme tu le sais très certainement, ma maman souffre d'un drôle de mal. Papa dit que je suis encore trop jeune pour comprendre de quoi tout cela en ressort, mais je suis assez grande pour voir à quel point elle souffre... Elle ne me le dit jamais directement, mais je vois son regard quand elle ne peut pas m'emmener à la plage, au parc ou au zoo comme toutes les autres petites filles de mon âge le font avec leurs mamans lorsqu'elles n'ont pas école.

Tu sais, il m'est souvent arrivé d'en vouloir à maman de ne pas m'accompagner au cinéma ou simplement de venir chercher une glace avec moi chez le marchand de glaces... Pourtant, je sais que je ne devrais pas lui en vouloir. Elle n'a certainement pas choisi de vivre comme elle le fait. Après tout, qui choisirait de passer la totalité de son temps dans son lit ? Ses seules activités consistent à se lever pour aller aux toilettes ou pour aller faire quelques pas dans le jardin. La plupart du temps, quand elle décide d'aller prendre l'air dans notre cour intérieure, elle me demande de cesser toute activité et de la rejoindre pour l'aider à marcher. Sur le moment, cela m'agace de laisser mes devoirs, mes jeux ou mes lectures en plan, mais quand je vois son sourire lorsque son pied nu touche l'herbe verte du jardin, j'ai l'impression d'avoir enfin droit à ces moments mère-fille dont je rêve si souvent.


Allons, mon journal. L'heure n'est pas à la tristesse. Elle est à la fête ! Il faut encore que je termine cette part de gâteau au chocolat que grand-mère a fait spécialement pour moi. Je viendrai t'apporter des nouvelles bientôt.


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Cher Ami, je reviens vers toi aujourd'hui, car les temps sont rudes. Mon père a malheureusement dû s'absenter pour une semaine à cause de son travail. Comme il me le dit si souvent : « La vie d'un militaire devrait se faire sans attache. » Il dit souvent cela, mais je sais qu'il tient beaucoup trop à nous pour regretter d'avoir fondé une famille avec maman.

En parlant d'elle, il est maintenant 22h00 et elle dort paisiblement devant la télé. Je pensais que ma vie seule avec elle serait difficile, mais on a passé un bon début de semaine. Ce n'est pas tous les jours évident, car je dois m'occuper des tâches ménagères, mais cela ne me dérange pas plus qu'autre chose. Je suis organisée et débrouillarde alors tout cela va plutôt vite. Et puis, cela me fait plaisir de préparer un foyer chaleureux et douillet pour papa lorsqu'il reviendra.


Aujourd'hui, maman m'a appris à cuisiner sa fameuse tarte aux fruits rouge. Je ne m'y attendais pas, mais elle m'a rejointe dans la cuisine et s'est postée derrière moi, guidant tous mes mouvements. Je crois que je ne pourrais jamais oublier ce moment...
Pour tout te dire, ce moment d'affection m'a donné une nouvelle idée. Je crois que je peux aider maman ! Tandis que nous discutions devant un jeu télévisé, elle m'a confiée que son nouveau médecin lui paraissait être quelqu'un de bien, même si elle ne préférait pas se faire trop de faux espoirs.

C'est là que j'ai eu une révélation. À l'école, les matières que je préfère sont la chimie et la biologie. En plus, c'est toujours moi qui m'occupe des élèves qui ont du chagrin et qui essaie de les consoler et de les apaiser.

Pourquoi ne deviendrais-je pas médecin ? Après tout, ces sujets me passionnent et je pourrai, ainsi, devenir le médecin parfait pour maman ! Elle pourrait avoir confiance en moi parce qu'elle saurait que je mettrais tout en œuvre pour les aider, elle et tous les autres malades !

Je suis vraiment heureuse d'avoir trouvé une solution à tout cela. J'ai vraiment le sentiment que, cette fois, j'ai trouvé comment me rendre utile.


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Je suis réellement navrée de ne pas être venue m'entretenir avec toi pendant si longtemps, mais je n'en avais ni le temps et, ces derniers jours, ni la force. Pour que tu comprennes tout cela, il faut que je te raconte ce qui s'est passé ces dernières années.

Durant ma scolarité, je me suis mise en quatre pour toujours obtenir les meilleurs résultats. Ma mère n'allait pas mieux, mais me voir travailler dur la rendait fière de moi et l'aidait probablement aussi à tenir le coup. De plus, mon père aussi était fière de moi, il me le faisait souvent savoir comme lorsqu'il m'a envoyé cet immense bouquet de fleurs lors de mon admission à l'école de médecine. C'était vraiment une bonne période pour moi, pour ma famille et pour mes ambitions.

Mes débuts dans cette prestigieuse école de médecine n'ont pas été faciles. J'avais beau être une bonne élève, mes nerfs étaient souvent mis sous pressions à cause de la quantité de travail à fournir et à cause des très nombreuses informations à retenir. Cependant, je ne crois pas me vanter en affirmant que je m'en suis bien sortie ou, en tout cas, mieux que certains autres élèves qui ont baissé les bras très vite en étant confrontés à toute cette pression... Quoi qu'il en soit, j'étais ravie d'avoir réussi à emprunter le chemin qui me mènerait à réaliser mes rêves. Et puis, partir pour cette école m'avait aussi permis de gagner en autonomie. En effet, ma présence se faisant plus rare à la maison, mon père avait engagé une aide à domicile charmante qui s'occupait de ma mère durant la journée. Je n'avais, malheureusement, pas l'occasion de prendre mon propre studio, mais j'avais travaillé dur pour pouvoir m'offrir une voiture et assumer complètement seuls mes déplacements jusqu'à la dite école. Je m'étais fait beaucoup de nouveaux amis et j'avais pris l'habitude de sortir et de m'amuser plus souvent que lors de mon enfance. C'était comme si j'avais enfin le droit de vivre pour moi. C'est un peu égoïste de dire cela comme ça, mais c'était réellement ce que je ressentais à ce moment-là.

Tout aurait pu continuer comme cela jusqu'à la fin si tout n'avait pas commencé à dégringoler doucement... Mes sorties devenaient de plus en plus fréquentes. C'était comme si je vivais, à 19 ans, la crise d'adolescence qu'on ne m'avait pas donné l'occasion de vivre avant. J'en voulais à mes parents d'avoir fait de moi une adulte bien trop tôt et je passais la plupart de mon temps à remettre leur autorité en cause et à faire ce qui me semblait bon pour moi. Bien entendu, les études étaient passées au second plan, et je ratai ma dernière année en école de médecine.

Je m'en suis voulue longtemps de ne pas avoir travaillé plus, de ne pas avoir terminé cette école assez vite. Après tout, quelqu'un avait décidé de me donner une intelligence plus élevée que la norme et de me faciliter le chemin vers mon avenir. Si je n'avais pas été aussi bête, j'aurais pu devenir médecin plus tôt et, peut-être même, sauver maman avant qu'il ne soit trop tard.

Oui, tu l'as bien compris. Ma mère est morte. Elle nous a quittés lorsque j'entamais pour la deuxième fois ma dernière année en école de médecine. Son état s'était détérioré. Il était évident qu'elle ne resterait pas avec nous encore longtemps. La preuve en était que mon père était revenu d'une mission à l'étranger pour rester auprès d'elle. Je savais que la fin était proche et, pourtant, je me montrais acerbe, parfois méchante. La vérité état que je m'étais persuadée que tout cela était de ma faute. Que j'aurai été capable de la sauver si je n'avais pas été aussi égoïste. Je ne me sentais plus capable de la regarder en face, tout comme je ne me sentais plus digne de sa présence.

Après sa mort, je n'ai plus donné de réels signes de vie à qui que ce soit. Mon quotidien consistait à rester dans ma chambre et à ne la quitter que pour combler mes besoins et pour me rendre en cours, désireuse de rendre honneur à cette patiente que je n'avais pas pu sauver.

Même après l'obtention de mon diplôme, je pensais rester dans cet état de somnolence, mais mon père en a décidé autrement. Il y a quelques jours, il a déboulé dans ma chambre, et a ouvert ma fenêtre, laissant entrer la lumière du soleil. Il m'a regardé de haut en bas avant de me proposer très sérieusement de devenir médecin pour l'armée.

Sur le moment, je l'ai regardé avec des gros yeux ronds et je me suis dit qu'il avait complètement vrillé, car il ne savait plus comment récupérer sa fille, mais, depuis, je t'avoue que j'y pense... Après tout, qu'ai-je à perdre ?


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Tu ne le devineras jamais, mais je l'ai fait. J'ai rejoint l'armée française en tant que médecin sur le terrain. Tu dois te dire que je suis complètement folle et que je dois être complètement ravagée par ce que j'ai pu vivre ou voir et tu as raison. J'ai vu des choses horribles, des blessures terribles, des morts... tous les jours, mais, tu sais quoi ? Tout cela m'a fait prendre conscience d'une chose importante : je suis en vie. Je suis vivante et je servais à quelque chose.

Je ne vais pas te mentir. Je ne comptais pas faire cela toute ma vie. En fait, j'ai démissionné la semaine dernière en rentrant de mission après 3 ans sur le terrain. Pourquoi ? Je crois que j'ai récupéré mon envie de vivre et j'ai trouvé un nouveau sens à ma vie ! Tu sais, je souhaitais devenir médecin pour sauver ma mère, mais j'ai compris que j'avais été trop dure avec moi-même. Je n'ai pas pu la sauver elle, mais, ces dernières années, j'ai aidé, soigné, accompagné tant des personnes qui avaient besoin de moi. C'est ça ma vocation : aider les autres. Je n'ai pas besoin, pour cela, d'être une grande chirurgienne. J'ai juste besoin que ça ait un sens réel.



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Demain, je commence à travailler dans un établissement plutôt connu au Japon. Le Foyer Hatano. Je ne pensais pas que les quelques cours de japonais pris dans ma jeunesse me servirait réellement un jour, mais, visiblement, oui.

Deux jumelles, les soeurs Hatano m'ont contactée quelque peu après ma démission auprès de l'armée française. Je ne sais pas comment elles ont su que je cherchai quelque chose, ni comment elle ont pu penser à moi pour devenir un genre de "médecin scolaire", mais j'ai immédiatement accepté le contrat. C'est une nouvelle page qui se tourne et vous commencez certainement à comprendre que j'ai besoin de changement, de temps à autre, pour que tout continue à aller bien.




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MessageSujet: Re: I'll care about you ~    I'll care about you ~  Icon_minitimeLun 5 Sep - 15:12

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