Cheveux ► Blonds
Yeux ► Bleus ciel
Taille ► 1m65
Poids ► 56 kilos et quelques poussières

Sous ses apparences angéliques, sa belle paire d’yeux bleus, le visage fin, se cache une personne. Une personne révoltée par la vie, de la tristesse pour la perte d’êtres chers, de l’autre c’est le râleur, il parle, essaye de faire comprendre, et si ça ne fonctionne pas il emploie les grands moyens, comme faire des coups bas. Il fait peut-être ça pour qu’on le regarde, qu’on pose l’oeil au moins dessus parce qu’après tout, ses parents sont morts et il se sent seul. Il sera ainsi parce que quelque chose qui ne lui satisfait pas, il n’agit pas vraiment ainsi par méchanceté mais plutôt par haine. La douleur lui ronge l’esprit jusqu’à ce que pour un rien il se mette à pleurer. Pas devant les gens, pour ne pas montrer sa faiblesse, non lui sa spécialité c’est de pleurer le soir quand il est seul, à ce stade on pourrait croire qu’il est dépressif mais non c’est juste que c’est frais et que ça ne devait pas arriver.

Malgré, il garde le sourire, il est comme ça. Il emmerde, cherche les gens et sourit aussi, pour se sentir regardé. Apprécié ou pas, il veut juste qu’on le regarde. Chris aime dire ce qu’il pense, d’une personne, d’une action même si des fois c’est un peu maladroit, déplacé, il ne sent rend pas compte. Ce qu’il faudrait c’est qu’on lui fasse comprendre que ce qu’il pourrait dire n’est pas forcément très bien placé et qu’il devrait avoir un plus de respect. Il est capricieux aussi, fils unique, il pouvait demander tout ce qu’il voulait et dans sa tête même avec ses 18 printemps révolus il n’a pas vraiment changé.

Taquin,  moqueur,  il l’est, et encore une fois c’est pour qu’on le remarque et qu’on y prête attention, il adore embêter les gens, il trouve ça particulièrement drôle. Ce qu’il adore aussi par dessus tout c’est aider les gens qui sont dans la galère, qui ont besoin de quelque chose, c’est une personnalité généreuse, c’est celui aussi que tu frappes en premier pour qu’il devienne ton ami et qui ne te lâche plus après.

Chris vivait heureux, fils unique, c’était la belle vie pour lui. A 18 piges il a déménagé au Japon parce que ses parents ne voulaient plus du tout avoir contact avec la famille parce qu’il y avait beaucoup d’histoires d’argent, ce qui engendrait de multiples disputes sans intérêt. 18 août, ce jour-là il faisait beau, le soleil tapait avec ses rayons les volets. La température avait atteint la trentaine de degrés, ça sentait les vacances à plein nez.

<< Chéri, fais attention à toi. Je pars avec ton père faire une petite virée, ça sera pas long. On part quelques jours pour Tokyo, je t’ai laissé de l’argent dans une enveloppe sur la commode de ma chambre si jamais tu as besoin de quelque chose.>> Il hocha de la tête le sourire collé aux lèvres

<< Bonnes vacances ! >> Un bisou pour elle un autre pour Chris, son fils adoré, c’était peut-être le dernier. Les jours passèrent, l’heure de la rentrée des parents arriva. Chris attendait impatiemment leur retour, sa mère avait sûrement prit un souvenir pour lui. Mais malheureusement il n’arrivera jamais dans les mains du jeune homme. 23h,0h00,… Il faisait les cent pas dans le salon, inquiet, il l’avait vu sur internet, 4 heures de trajet. C’était pas la mer à boire non plus. Pourquoi ils font aussi longtemps ? La sonnerie du téléphone de la maison retentit, il courut décrocher l’appareil, paniqué. C’était un agent de police, mais qu’es qu’il lui veut à une heure pareille ?! L’officier prit d’une voix plutôt posée lui annonçant :

<< Bonsoir, vous êtes bien un familier de Angélina et de..attendez... Duncan Williams, c’est ça ? >> La pression commençait très rapidement à monter et Chris répondit :

<< Euh oui…Je suis leur fils, pourquoi il se passe quelque chose avec eux ?..>> Le bruit des sirènes d’ambulances retentirent derrière le policier et il continua ses explication toujours sur le même ton :

<< Ecoutez, vos parents,… Sont morts malheureusement dans un accident de moto… On est arrivés et c’était déjà trop tard pour les sauver, je suis désolé, toutes mes condoléances, Monsieur. >> Pendant un court instant la terre avait arrêté de tourner autour de Chris. Il éteint le téléphone de la maison, fixant le sol, une larme coulant de son visage. Il le posa sur la table du salon. Il s’assit sur le canapé du salon et se mit en position foetale criant de toutes ses forces son désespoir et sa tristesse. Un jour passa et Chris n’avait pas dormi de la nuit, il était triste. Le soleil s’était levé très timidement aujourd’hui, quelqu’un venait de frapper à la porte. Le jeune homme ne se leva pas, la personne continua d’insister. Chris finit par lui ouvrir la porte, les yeux enflés et rouges d’avoir pleuré. Il leva la tête vers la fille devant lui et la prit dans ses bras éclatant en sanglot. Cette fille c’est sa meilleure amie depuis la primaire, elle a l’habitude de venir le chercher pour aller courir le matin pendant qu’il ne fait pas encore trop chaud. La jeune fille le regarda d’un air étonné, ne l’ayant jamais vu aussi triste et dit :

<< Qu’es qu’il ne va pas ? Bon peu importe tu me raconteras plus tard, tu veux que je reste quelques jours pour te tenir compagnie ? >> Chris haussa les épaules :

<< Fais comme tu veux, tu ne me déranges pas. >>. L’argent laissé par la mère de Chris commençait à manquer peu à peu, il y en avait de moins en moins, approchait le jour où il y en avait plus, plus assez pour vivre. Deux semaines ont passé, il reçu chez lui le rapport de l’autopsie ainsi que celui de la police qui indiquait ‘’Il y’avait deux personnes sur une même moto, ils sont morts vers 22h30 sur une autoroute après une collision sur le chemin du retour de Tokyo. Le conducteur a perdu le contrôle du deux roues après une grande vitesse. Il est rentré dans le mur en béton qui séparaient les deux voies d’autoroutes et a fait l’effet flipper avec la vitesse, la moto s'est retrouvée a l’autre bout de la chaussée. Il y avait deux corps ensanglantés, personne n’a survécu. ‘' C’est ce qu’a relaté un policier après avoir fait un constat. Après avoir lu la lettre les crises de Chris avaient repris, ses émotions partaient vite en cacahuète. Soit il devenait agressif, il n’arrêtait pas de pleurer ou il ne faisait rien de ses journées. Comment occuper ses journées, comment vivre ? Il devait trouver un boulot le plus vite possible, mais ça c’est pas gagné d’avance avec son tempérament soit énervant soit ‘’ le manque de motivation'' comme disent certains patrons qu’il a eu. Il n’arrivait pas à trouver de métier à cause de son mal être qui l’a fait faire une chute libre.

Un jour, son amie Cassie prit Chris en main en lui proposant d’aller dans un endroit du genre ‘’ Camps de redressement pour des jeunes qui comme lui qui avaient eu des problèmes et est là pour leur faire remonter la pente’’ C’est un endroit très connu, le nom de cet endroit est sur toutes les lèvres’’ Hatano''. Au début Chris n’était pas très convaincu que ça fonctionne, mais avec la motivation et l’envie d’avancer il y était arrivé à l’institut. C’était enfin l’heure du changement.