Cheveux ► Roux, court et souvent en bataille.
Yeux ► doré.. mais complétement myope.
Taille ► 1m79
Poids ►70 kilos... du muscles et puis le poids de ma prothèse sans elle je ne pèse plus ... Que 67 kilos.. Bon j’exagère un peu.
Il y a une chose que je déteste dans ce monde. C’est le silence. Je déteste quand il n’y a pas un bruit, je déteste me sentir seul au milieu d’un monde de silence. C’est surement pour cela que j’ai presque toujours avec moi mes écouteurs et de quoi avoir de la musique. Le silence me faire peur, presque autant que la solitude je l’avoue. Je n’aime pas me sentir seul au milieu de la foule. Je n’aime pas me sentir transparent, je n’aime pas quand les regards se pose sur moi sans me voir. Cela m’angoisse et me fait faire des bêtises.

J’ai tendance à attirer l’attention sur moi, que cela soient en riant fort ou en laissant tomber quelque chose. D’ailleurs on a tendance à me regarder à cause de la couleur de mes lunettes, de la couleur de mes cheveux. Je ne fais pas cela parce que je suis narcissique ou parce que je suis imbu de moi-même. J’ai juste peur de l’oubli… Pour moi la mort et l’oubli son pareil. On oublie les morts, ils ne restent souvent que dans l’esprit de la famille proche.

Enfin bref je suis un jeune homme assez ouvert d’esprit. J’aime sortir avec des amis. J’aime me retrouver à prendre un verre avec mes collèges. D’ailleurs j’adore mon travail même si les urgences ont fini par épuiser mon esprit.  J’aime aider les gens à aller mieux. Cela m’amuse d’ailleurs quand les patients remarquent ma prothèse. Et qu’il me regarde comme si j’étais un héros… Je n’ai pourtant rien d’un héros. J’ai peur du feu, des abeilles. J’ai peur de la voiture et de l’eau quand je n’ai pas point... Je ne suis pas plus fort qu’un autre pourtant je lutte au jour le jour.

Je connais la douleur de rester allonger dans un lit à ne rien pouvoir faire. Je connais la solitude de se retrouver sans visite a l’hôpital. J’aime prendre mon temps de parler avec mes patients. C’est surement pour cela que les urgences on détruit mon équilibre vital. J’avoue avoir préférer les soins psychiatrique...

Je suis , je pense, quelqu’un qui aime apprendre. Je lis beaucoup et je me renseigne souvent.

Et puis… j’ai une passion… Une passion qui envahit un peu toute ma vie. J’adore … Mais j’adore les chats. J’en ai partout, sur mon téléphone, sur mes vêtements, mes sous-vêtements. En statuette, sur mes stylos… J’en possède d’ailleurs un . Un magnifique chat blanc sourds.

Vous vous demandez surement comment je vis le fait d’avoir une jambe bionique ? Au début c’était assez difficile, mais a présent qu’importe. J’ai plusieurs modèles de prothèse, une pour courir, une pour nager et puis une pour marcher normalement. Je ne me vexe pas quand les gens me posent des questions. Par contre j’aime moins montrer les cicatrices de mon dos. Je déteste en fait que l’on me prenne ne pitié... Je suis diminuer mais pas handicaper…

Certaine histoire commence bien et finisse bien. D’autre commence mal et finisse mal.. D’autre encore commence mal et finisse mal. La mienne a assez bien commencé. Je suis né d’un amour de vacance, d’une soirée un peu trop arrosée. Mais qu’importe ma mère voulais de moi et mon vrai père n’avais pas à être au courant…

Ma mère m’a toujours couvé, elle m’a aimé... Une peu trop. Un peu trop possessive. Pendant quatre ans nous avons vécu seuls tous les deux. Ma mère institutrice vivait assez bien… Et puis un jour elle est tombée amoureuse d’un américain… Un homme qui je l’avoue m’a tout de suite considéré comme son fils. Je l’adorais… l’homme avais déjà deux filles, d’un an plus vielle que moi. Qui m’ont assez bien accepté.

Nous sommes partis d’Australie pour nous installer dans son ranch … Qu’elle plaisir pour moi que de pouvoir monter à cheval et de parcourir l’immensité de ces terres. J’ai eu plusieurs petit accident, mais jamais rien de graves. J’aimais ma nouvelle vie, ma nouvelle école. J’aimais mes nouvelles sœurs… J’aimais aussi le fait que ma mère était heureuse.

Jusqu’à mes dix ans tout a bien été... Et puis il est venu. Le frère de mon père adoptif. Je détestais cet homme, je détestais son regard. Je ne sais pas pourquoi il me faisait si peur. Peut-être parce que mes sœurs semblais plus nerveuse en sa présence. Au début il ne se passa rien. Pourtant je sentais quelque chose autour de lui.

Et j’avais raison de me méfier de lui… Parce que l’année de mes douze ans il a essayé de me toucher alors que j’étais sous la douche. Mauvaise idée parce que je l’ai frappé si fort qu’il s’en est retrouver plier en deux. Je n’étais pas du genre à me laisser. Pourtant quand j’ai raconté cela a mon beau père il ne m’a pas crus... Pas plus que ma mère. Je me suis sentis tellement….Mal.

Et j’ai surtout commencé à me retrouver sans cesse sur le chemin de mon oncle. A ne plus laissez mes sœurs seules… J’avais peur qu’ils ne les touchent, ce que je ne savais pas à l’époque c’est qu’il l’avait déjà fait… Surement rassurer par le fait que je les empêche de se retrouver avec lui, elles m’ont parlé… Et là nos parents ont bien dut nous croient…

L’homme partis la vie fut un peu plus simple.. Et elle reprit son cours, avec un petit plus ma mère étais enceinte… D’une petite fille que j’ai adorée dès sa naissance. Je me sentais investit d’une mission, celle de la protéger. J’étais le grand frère… Bref j’ai continué à grandir et à vivre.

Et puis viens l’accident… Nous revenions de chez nos grands-parents. Ma plus jeune sœur dormait tranquillement et moi j’observais la route à travers la vitre. Les deux ainées étaient en camps… Toute ma vie je me souviendrais des cris de ma mère quand un autre véhicule surgis dans la nuit… Sans phare. Je me souviendrais du bruit de la tôle qui se brise. Je me souviendrais toujours de l’odeur de bruler. Je ne sais pas comment j’ai réussi à rester conscient… Mais je me rappelle parfaitement de l’odeur du sang. De la douleur dans ma jambe. Je me rappelle les pleurs de mes sœurs...

Je me rappelle avoir senti l’odeur du feu… L’autre véhicule transportait illégalement des produits inflammables qui s’étaient répandus sur le sol. Je me souviens, avoir essayé d’ouvrir la porte malgré la douleur. Et d’avoir saisi ma plus jeunes sœur qui sanglotais, qui hurlais. J’ai boité la portant, pour la mettre à l’abri. Je me souviens avoir fait demi-tour.. Venant secouer mon père.. Ma mère, qui n’a jamais répondus… Je ne sais pas comment mais j’ai réussis à tirer ma mère… C’est à cet instant que quelque chose à exploser… Et que je me suis évanoui.

Quand je me suis réveiller, j’étais allonger sur le ventre le dos douloureux.. Et je souffrais encore plus des jambes. On était parvenus à me sauver. Quand j’ai demandé des nouvelles de ma famille, j’ai appris que mon père étais mort sur le coup.. Mais que ma mère était encore dans le coma... Quand à ma petite sœur elle était saine et sauve.

La suite je ne m’en souviens plus. Les médecins on dut amputer ma jambe, trop brulée, trop malade… Je suis resté dans un coma artificiel pendant un moment, le temps que mes plaies fassent un peu moins mal. A mon réveil j’ai vus mon grand –père adoptif et ma plus jeune sœur… J’étais heureux, bien que mon cœur fût lourd.

Ma mère n’est jamais sortie du coma, elle est décédée un an après l’accident. Quant à moi… J’ai continué d’avance… Pour moi, ma sœur.. La rééducation a été longue. Mais j’ai pu tout refaire comme avant. J’ai repris des études d’infirmier, malgré mon handicapes.

Que j’ai réussi s avec brio, j’ai eu les meilleurs note de ma promotions. J’ai commencé à travailler aux urgences. Mais la pression fut trop forte et au bout d’un an j’ai fait une dépression.

J’ai commencé à voyager jusqu’à arriver dans ce pays que j’ai adoré. Cela fait un an que je suis ici et que j’ai appris la langue et surtout que j’ai passé mon équivalence. J’ai trouvé un travail dans ce foyer parce que je veux aider.. Parce que cela me plait bien.